Vegan or not Vegan ?

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Parmi les tendances qui zèbrent l’univers de l’alimentation, certaines sont aujourd’hui plus médiatisées que d’autres. On connaît depuis longtemps le végétarisme, le végétalisme plus récemment qui promeut une vision plus restrictive encore du végétarisme parce qu’il étend l’exclusion jusqu’aux produits des animaux (lait, œuf…). Et voici que survient le veganisme. Comme les autres, c’est un mouvement ancien, il remonte à la seconde guerre mondiale, fondé sur un socle de principes simples qui veut qu’on ne peut exploiter les animaux sous aucune forme. Le véganisme, mode de vie plus que simple mode alimentaire, va jusqu’à rejeter la domestication des animaux. Si l’on veut respecter à la lettre le cadre du véganisme, il faut également consommer des produits végétaux dont les cultures n’ont pas été amendées par des engrais d’origine animale (lisiers, purin…) ni été traités avec des pesticides. Le mouvement Vegan rejette aussi les accessoires, vêtements, bijoux, d’origine animale et s’ils utilisent des cosmétiques, encore faut-il que ceux-ci ne contiennent aucun ingrédient animal.

Le végétarisme progresse

L’adoption du veganisme survient le plus souvent après un passage par le végétarisme, puis le végétalisme. Si l’on ne sait pas combien de personnes pratiquent ce type de diète/mode de vie en France et dans le monde, les végétariens seraient entre 1 et 3 million dans notre pays selon les estimations disponibles. Une chose est sûre en tout cas, la société française est le théâtre d’un mouvement de fond qui voit la consommation de viande reculer d’année en année. Les crises de la vache folle, la question de la condition des animaux, les scandales liés aux abattoirs et à l’élevage moderne intensif ont largement fait bouger les lignes. Et le végétarisme gagne du terrain. Preuve en est, s’il le fallait, le marketing s’en saisit. La cave des vignerons de Buzet, dans le Lot-et-Garonne a ainsi mis en marché voici quelques semaines des vins Vegan… À la bonne vôtre !


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